Divers Massifs

Village récompensé par une deuxième fleur lors du passage du jury en juillet 2021

Un plaisir, un honneur et une récompense pour tous les efforts fournis tant financiers qu’humains.  Petit village, la commune ne dispose pas de service technique ni de service espaces verts. Tout est réalisé principalement par un bénévole.

Un troupeau de “bocates” ( chèvres en français )  accueille les automobilistes à chaque entrée principale du village.  Dans les temps c’était un sobriquet car les foyers étaient pauvres et ne pouvaient se payer que des chèvres et non des bovins.

Fontaine

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Alambic

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les Pompiers

Le corps de sapeurs pompiers

La commune de Marthille a créé un corps de sapeurs pompiers bien avant 1914 pour venir en aide aux habitants sinistrés.

Ce corps, composé d’une petite dizaine de pompiers, est intervenu que très rarement.

Déroulement d’une intervention :
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Lors de l’incendie d’une habitation dans la rue principale, les soldats du feu se précipitèrent dans le local abritant le matériel à incendie (aujourd’hui la distillerie) pour disposer de la pompe à incendie installée sur une charrette à bras et la déplacer en toute hâte devant la maison sinistrée.

Faute de volontaires, le corps a été dissout dans les années 1906-1965.
Lors de la réfection de la mairie, un costume de cérémonie a été trouvé dans un carton. Depuis 1993, il habille un mannequin qui vous accueille au secrétariat.

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Le local quant à lui a trouvé une nouvelle utilité. Depuis 1995, il abrite la distillerie, gérée par le syndicat arboricole et de distillerie de Marthille et environs.
90 adhérents peuvent ainsi distiller les fruits de leur vergers et ainsi savourer, avec modération, un alcool de qualité.

lé Bocates

Dans le monde rural d’autrefois, on prenait plaisir à donner par dérision ou moquerie des sobriquets aux habitants des villages…
On évoquait « lés bocates è lés tahh’rands de Mârtèy. »
(Les chèvres et les tisserands de Marthille)

Autrefois, à la fin du XIXème siècle, beaucoup de petits laboureurs, de condition modeste, appelés dans le parler rural lorrain « hartads », (paysans médiocres) se contentaient d’élever des chèvres (le bétail des pauvres) à Marthille.

Le sobriquet « lès bocates » rappelle l’ancienne condition misérable de bon nombre d’habitants du village.

(Référence : l’Evangile des Ivrognes, Version Vic et le travail de recherche de Marcel Geber)

«Lé bocates prégné au pâquis»

le chèvres paissent dans la prairie, sur le terrain communal

chevre

l’Enceinte du Château

L’enceinte de Marthille.

Dans le Bois des Seigneurs, une colline boisée culminant à 337 m, en forme d’éperon, présente les traces d’un système fossoyé ovalaire (110 m x 90 m) qui comprend à son extrémité un retranchement circulaire.
Cette structure, proche de celle de Tincry, n’est pas datée mais pourrait appartenir à un camp gaulois de l’Âge de Fer (750 av. J.-C. – début de notre ère) réoccupé à l’époque médiévale.

Première hypothèse : il pourrait s’agir d’un camp préhistorique de l’Âge de Fer.
Cette enceinte fortifiée aurait été occupée par les Gaulois non seulement pour servir de refuge, mais également pour surveiller les voies de passage.
Quant à l’habitat à l’intérieur du camp, on peut imaginer des alignements de cabanes.

fleurs-chateau

Deuxième hypothèse : L’éperon n’abritait-il pas une motte castrale au Moyen-âge ?

Dans la notice de Lorraine éditée en 1756, le chroniqueur Dom Calmet se contente de mentionner que, d’après une ancienne tradition du pays, l’empereur d’Occident, Louis le Débonnaire (Louis le Pieux) (814-840), fils et successeur de Charlemagne, a eu à Destrich (Destry) deux maisons royales, l’une contiguë au village, l’autre éloignée d’un quart de lieue de celui-ci et située sur une montagne couverte de bois (le Haut Bois ?). On y remarque encore des tas de pierres et des fossés. (Calmet, Notice, article Morhange)

panneau-chateau sur la façade de la mairie

le Trésor

D’après un authentique document, le trésor de Marthille serait enfoui dans le Bois des Seigneurs, à l’intérieur d’un souterrain, à l’emplacement d’une enceinte préhistorique réoccupée à l’époque médiévale.

Plusieurs hypothèses sont évoquées quant à la nature et la provenance de ce fabuleux trésor.

Il pourrait s’agir :

  de deux coffres, remplis d’or (2000 louis et 17 kilos d’or en lingots) et de diamants cachés par les seigneurs de la contrée durant la guerre de Trente Ans (1618-1648).

  Du butin des Suédois pendant la même guerre.

  Des biens (une caisse appelée Marguerite) abandonnés par les puissants Condé (maison princière collatérale de la maison de Bourbon) lorsqu’ils ont quitté la France pendant la Révolution de 1789.

Malgré plusieurs recherches fort onéreuses en 1923, 1925, 1927, 1980 et dernièrement en 2013, le trésor n’a jamais été découvert.

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la Nied française

La Nied française prend sa source à 271 mètres d’altitude, sur le ban de Marthille, au sud de la localité, sur un terrain privé. Elle a un débit initial de 14 l / s.

La section cadastrale « Source de la Nied » évoque la rivière.
Un édicule, appelé jadis « Fontaine de Sainesebord », construit en 1777, abrite la source.

nied

Elle parcourt 53 km pour se réunir à la Nied allemande à Condé-Northen.
Elles forment ainsi la Nied réunie.

Cette dernière se jette ensuite dans la Sarre, en Allemagne