Dans le monde rural d’autrefois, on prenait plaisir à donner par dérision ou moquerie des sobriquets aux habitants des villages…
On évoquait « lés bocates è lés tahh’rands de Mârtèy. »
(Les chèvres et les tisserands de Marthille)
Autrefois, à la fin du XIXème siècle, beaucoup de petits laboureurs, de condition modeste, appelés dans le parler rural lorrain « hartads », (paysans médiocres) se contentaient d’élever des chèvres (le bétail des pauvres) à Marthille.
Le sobriquet « lès bocates » rappelle l’ancienne condition misérable de bon nombre d’habitants du village.
(Référence : l’Evangile des Ivrognes, Version Vic et le travail de recherche de Marcel Geber)
«Lé bocates prégné au pâquis»
le chèvres paissent dans la prairie, sur le terrain communal