L’Orgue

L’orgue est un instrument à vent multiforme dont les caractéristiques communes sont de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores alimentés par une soufflerie, et accordés suivant une gamme définie. L’orgue est joué le plus souvent à l’aide d’au moins un clavier et le plus souvent d’un pédalier.

l’église de Marthille a la chance d’en posséder un

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En 1842, le curé mentionna dans un questionnaire, envoyé par l’évêché de Nancy : « sur la tribune est aussi un orgue à cylindre et à clavier tout à la fois ». Son origine n’est pas connue. Lors de la visite canonique du 25 octobre 1910, on avait ainsi recommandé que dès que les ressources le permettront, il y a lieu de faire l’acquisition d’un jeu d’orgues » la visite canonique du 17 octobre 1913 confirma cette demande. Lors du recensement de Mathias, en 1932, il n’y avait qu’un harmonium.

C’est à l’initiative de l’Abbé Jean Pétry, curé de 1936 à 1981, que le conseil de fabrique décida, en octobre 1937, de remplacer l’harmonium par un orgue, payé par la location des bancs et par une souscription lancée parmi les paroissiens.
Il fut commandé à Henri Vondrasek.

L’instrument fut inauguré lors des vêpres du dimanche des Rameaux 1938 par le Chanoine Frankum. Comme dans plusieurs ouvrages de Vondrasek, la traction est mécanique ce qui pour l’époque était plutôt novateur.
Endommagé par un obus tombé dans l’église, l’orgue fut réparé en 1958 par Joseph Albert pour environ 200 000 F. A la fin du printemps de 1993, François Delangue effectua un relevage complet pour 85 332.70 F

Buffet
Très sobre, la boiserie se limite à des montants et traverses en chêne pour la façade et en sapin pour les parois latérales, avec des panneaux en contreplaqué. Il n’y a ni paroi arrière ni plafond. Au-dessus de la console, des panneaux grillagés permettent à l’organiste de mieux s’écouter. Les tuyaux de façade sont en zinc, avec écussons rapportés en plein cintre.

Console
Latérale, à droite du soubassement, fermée par un rideau coulissant. Clavier en tilleul, avec naturelles replaquées par Delangue en os (matière synthétique blanche avant 1993 et feinte en ébène. Octave 161 mm. Pédalier droit en chêne, avec marches en éventail. Tirants de section ronde, alignés au-dessus du clavier, avec porcelaines banches et bagues dorées. Tirasse par pédale à accrocher, au centre. Deux plaques, l‘une en porcelaine blanche, à gauche, l’autre en métal, indiquant :
Henri Vondrasek Restauré par Joseph Albert
facteur d’orgues Facteur d’Orgues
Sarre-Union Boulay

Transmission
Mécanique non suspendue, à équerres en laiton. Abrégés horizontaux avec rouleaux en chêne. Abrégé de la tirasse avec rouleaux en fer. Tirage mécanique des jeux, comportant un petit abrégé avec rouleaux en fer permettant de disposer les jeux à la console dans un ordre acoustique et non dans l’ordre des chapes.

Tuyauterie
Entièrement de Vondrasek, sans réemploi de tuyaux plus anciens. Tuyaux de facture industrielle, poinçonnés, avec lèvres supérieures biseautées.

Diapason
La à 440 Hz

Soufflerie
Réservoir à deux plis compensés, placé dans une pièce derrière l’orgue, à gauche du clocher. Pompes actionnées par un levier en bois. Ventilateur électrique sans caissons protecteur.

Sons divins
Lors de la prière du chapelet, nous avons nouveau le plaisir de l’entendre raisonner dans l’église . Mercredi à 16 h en hiver et à 17 h l’été, chaque semaine en mai et octobre et le 2ème mercredi les autres mois.

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