A chaque entrée du village, les automobilistes rencontrent un calvaire.
A l’est, en descendant la côte le calvaire témoigne de la protection dont a bénéficié un jeune homme qui voulait devenir prêtre pendant la révolution française.
Ce calvaire, dit « la croix du Bouquet » porte la date de 1794. Celui-ci a été érigé en reconnaissance à la suite de l’événement suivant. L’abbé Jean Simon Matte choisit la voie de la prêtrise quand survient la révolution. Séminariste réfractaire, il se cache à Outremont, ferme tenue par un de ses frères et situé sur la commune de Lesse. Il vient aussi se réfugier et se cacher dans la ferme de ses parents, actuellement 6 rue saint Jean. Le jour où les soldats vinrent le chercher, celui-ci, prévenu, s’était caché dans les buissons qui occupaient cette partie du village. Il put s’enfuir, terminer ses études en Allemagne et être ordonné à Trêves le 17 décembre 1791.
Au nord, le calvaire à l’intersection des routes de Brûlange et Destry, en bois, a été remplacé en 1990, par une stèle de l’ancien cimetière. L’ancienne a été implantée là après la seconde guerre mondiale par Madame Barbier. Elle existait déjà avant la guerre en bois
A l’ouest, sur la route de Villers sur Nied, se trouve le calvaire dit « croix des sœurs ». La tradition orale dit que ce calvaire à une époque oubliée, a été érigée par un brigand notoire du lieu, comme sanction à ses délits, punition infligée par le sergent de justice de Marthil.
Au sud, sur le chemin de Vic, reliant le village à la route nationale 74, la croix en bois a été bénie le 07 juillet 1997 par Monsieur l’Abbé Jean-Marie Casier. Cette croix œuvre de Monsieur Robert Klein, est le résultat d’un concours de bonnes volontés des familles Antoine de Villers sur Nied, Butlingaire de Bréhain et Klein de Marthille.
Cette croix n’a pas supporté les aléas du temps et a été remplacée. l’Abbé Patrick Bence a bénie le 19 juin 2011, cette nouvelle croix en chêne réalisée par
l’entreprise Lorentz de Destry
Deux autres calvaires se trouvent encore dans le village, et sont privés
Un, se trouve au carrefour de la rue de Salm avec le chemin de contournement est. il y a toujours eu une croix, en bois.
La famille Barbier qui était propirétaire de la parcelle, a posé la croix en pierre récupérée dans l’ancien cimetière qui se trouvait autour de l’église. En 1992, le conseil municipal avait voté le transfert de tous les ossements, dans le nouveau cimetière.
L’autre est au carrefour de la rue du moulin avec la rue saint Jean.