le Train à Grande Vitesse

dimposants-engins-travaillent-dans-les-proprietesLes travaux de la Ligne à Grande Vitesse ont commencé en début d’année 2011 et bouleversent le ban de communal.

C’est l’entreprise EIFFAGE de Saint Etienne qui a obtenu le marché.

 

 Les travaux occasionnent d’incessants passages de camions en tout genre (fioul tôt le matin, des pierres, du ciment, des tuyaux, de la chaux de l’eau pour éviter trop de poussière)..

convoi

que-de-mouvement Ces travaux se déroulent sous le regard de vaches imperturbables.

 la route de Brulange est fermée à la circulation. Pour ne pas géner les personnes qui se rendent au travail, celle reliant Destry, n’a pas été fermée. Un “contournement sur la route a été fait le temps de créer le pont

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certains ouvrages sont déjà bien avancés, boviduc, passage à gibier, pont sur route

boviduc

les routes communales commencent à souffrir du passage intensif des camions. Les routes s’affaissent, les bords deviennent dangereux lors de croisement

 


le Train

En 1842, le conseil municipal s’est réuni suite à la circulaire de monsieur le Préfet en date du 27 décembre, relatif au chemin de fer direct de Paris à Strasbourg avec embranchement sur Metz.

Il était invité à émettre son avis sur cette importante question et après examen, s’il ne conviendrait pas que la commune offrit son concours dans la dépense à laquelle la construction de cette ligne directe donnerait lieu.

Après délibération, et considérant que le chemin de fer direct offrira des avantages immenses au pays en général et en particulier au département de la Meurthe* qu’il parcourra dans toute sa longueur, conscient de sa haute utilité pour le pays et le département de la Meurthe, demande que le Gouvernement adopte de préférence à tout autre projet, le chemin direct de Pais à Strasbourg par Nancy avec embranchement sur Metz.

Dans le cas où ses vœux seraient accueillis, la commune pourrait offrir au gouvernement aucune somme, qu’en effet, c’est à regret qu’elle ne peut concourir à cette dépense pour la cause que la caisse municipale ne présente aucune ressource et que le budget pour 1842 présente un excédent de dépenses, – en outre, elle a en projet la construction d’un presbytère qu’elle ne pourra construire sans recourir à l’emprunt.

Le conseil municipal offre, si le chemin doit traverser le territoire de la commune de Marthille, de mettre gratuitement à la disposition de l’Etat, les terrains communaux qui seraient reconnus nécessaires au parcours de ce chemin de fer.

*La commune faisait alors partie du Département de la Meurthe jusqu’au traité de Francfort en 1871.

le Courrier

desservait toutes les localités de son parcours entre Marthille et Baudrecourt, il assurait aux voyageurs la correspondance avec les trains omnibus de la ligne de Metz-Sarrebourg, à raison de deux allers retours journaliers, l’un tôt le matin, entre 6 h et 8 h30 et l’autre en fin d’après-midi, entre 16 h 30 et 19 h.

Il desservait aussi les agences postales de Marthille, Lucy et Baudrecourt en transportant les sacs postaux préparés par ces agences et ceux qui leur sont destinés.
Ces sacs transitent par le wagon postal de chaque train où des opérations de tri
sont effectuées Il a fonctionné de 1922 à 1939.le-transporteur-devant-la-gare-de-baudrecourt

Le 24 août 1939 au matin, le conducteur est mobilisé, son véhicule est réquisitionné. La mission : participer au transport des hommes rappelés sus les drapeaux regroupés à Conthil et devant rejoindre Leyviller.

Dix jours plus tard, la guerre est déclarée.